Wang Tingxiang est l’un des grands penseurs et poètes des Ming. Il développe une pensée du qi, énergie-souffle qui est pour lui le seul fondement du monde phénoménal. Il relie la question de la nature de l’homme au qi, dont la qualité détermine son orientation morale. Cet ouvrage propose une étude critique de sa biographie et de sa philosophie qui remet en question certaines thèses avancées par les néo-confucéens des Song, notamment Zhu Xi (1130−1200).