Les identités qui s’affirment à travers le monde résultent d’une construction culturelle, politique ou idéologique, donc historique. Elles sont l’expression de « stratégies identitaires », rationnellement conduites par des acteurs identifiables. L’approche de cette étude consiste à croiser les regards provenant de différentes disciplines. La première partie, « Stéréotypes et représentations identitaires communautaires », s’intéresse à des oeuvres littéraires mettant en scène des membres de communautés qui ont été exclues et opprimées pendant la colonisation : aborigène, indienne, irlandaise. Dans la deuxième partie, « Interculturalité et représentations identitaires individuelles », les auteurs ont choisi d’élargir ce concept pour y inclure les récits de vie créés dans les mondes virtuels sur Internet, après deux exemples interculturels sinoaméricain et américano pakistanais. La troisième partie du livre, « Modernité, crises et constructions identitaires », réunit des études sur le thème de la construction d’États nations et de leur identité culturelle, post coloniales (Singapour, Malaysia) ou d’après guerre (Japon). Un contre exemple remarquable est fourni par les Bajos en Indonésie. Des thèmes importants, y compris pour les acteurs des domaines économiques et politiques, sont étudiés : interculturalité, politique de l’État-nation.