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La Fin de la guerre du Vietnam (1968−1975)

Washington - Hanoi - Saigon - Paris

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Presque toutes les guerres s’achèvent par des négo­cia­tions de paix, par­fois même lors de vastes confé­rences pour la paix, comme à la fin de la Première Guerre mon­diale. Exceptionnelles sont celles qui se règlent par une vic­toire totale d’un des camps : la Seconde Guerre mon­diale avec sa notion de capi­tu­la­tion sans condi­tion cor­res­pond seule dans l’histoire récente à ce cas de figure.

Aussi, il est assez nor­mal que la guerre du Vietnam se soit ter­mi­née par une négo­cia­tion de paix. La durée de ce pro­ces­sus l’est beau­coup moins, puisque les pour­par­lers entre Nord-Vietnamiens et Américains débutent le 13 mai 1968 à Paris pour s’achever par les accords de Paris du 27 jan­vier 1973. Ces accords s’avéreront fra­giles : la paix ne s’installera pas véri­ta­ble­ment, puisque le régime du Sud-Vietnam s’effondrera défi­ni­ti­ve­ment le 30 avril 1975. Une telle durée de près de cinq ans donne aux négo­cia­teurs un véri­table record du monde : jamais des adver­saires n’avaient dis­cu­té aus­si long­temps. Au cours de cette période, l’intensité des dis­cus­sions a varié pas­sant du blo­cage à des avan­cées subites, elles ont été sou­vent inter­rom­pues mais jamais arrêtées.

Le pré­sent ouvrage rend compte de cette extra­or­di­naire séquence his­to­rique ; il passe de la table des négo­cia­tions dans la ban­lieue pari­sienne aux com­bats sur le ter­rain qui se déroulent par à‑coups bru­taux plus que sur un mode per­ma­nent. Il ne peut donc s’agir d’un récit conti­nu, mais d’un va-et-vient per­ma­nent entre les négo­cia­teurs et les états-majors, avec la réso­nance des prises de posi­tion des opinions.

 

 

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