En choisissant de s’intéresser aux mises en échec du colonisateur, les auteurs inscrivent délibérément leur réflexion dans le sillage de celles et ceux qui ont pris sérieusement en compte, dans l’écriture de l’histoire coloniale et impériale, le point de vue des dominés, souvent absent des récits.
Le titre choisi illustre leur volonté de mettre l’accent sur les réactions à la pression impériale qui se sont traduites par une remise en cause profonde des choix politiques ou des options stratégiques du colonisateur, au moins de manière provisoire.
Tous les articles témoignent, dans leur diversité, à la fois de l’existence de failles dans le dispositif de domination impériale et de l’aptitude de ceux qui le subissent à s’y engouffrer pour conquérir leur liberté, contenir la violence ou améliorer leur sort au quotidien.