L’auteur explore dans ce volume les rouages du Parti communiste vietnamien. Reconnu par la population comme un acteur capital et positif de la lutte pour l’indépendance, il est aujourd’hui critiqué pour toutes ses dérives autoritaires, voire mafieuses.
Le fonctionnement clanique actuel aboutit à un affaiblissement considérable des valeurs, mais aussi des qualités intellectuelles et de l’aptitude à gouverner des dirigeants. Les liens familiaux, d’intérêts, la corruption, ont dévalorisé non seulement le pouvoir, mais encore des secteurs essentiels pour l’avenir du pays comme l’Éducation, la Recherche, entre autres.
Les limites et les déchirements internes du Parti communiste vietnamien se vérifient tragiquement dans l’attitude des dirigeants vis-à-vis de la Chine, voisin surpuissant qui prend une place grandissante dans le contrôle économique du pays, et qui annexe peu à peu des îles et des archipels du Pacifique appartenant au Vietnam. La politique du Parti est un facteur de rupture croissante entre les dirigeants et le peuple.