Bourreaux nazis ou simples soldats, plusieurs prisonniers allemands ont été exécutés pour des raisons diverses entre 1944 et 1945 par « quelques balles bien ajustées… »
Après une enquête de dix-sept ans sur la fin tragique de trois auxiliaires féminines de la Luftwaffe fusillées dans le cimetière d’un village poitevin, l’auteur a retrouvé plusieurs cas de prisonniers allemands fusillés et enterrés sans sépulture en 1944. Comme ailleurs en France, raconter des exécutions sommaires pose la problématique d’un tabou historique. Mais plusieurs archives ont fait tomber des silences libérant la parole d’anciens résistants, qui racontent les plaies d’une guérilla sans pitié, menant au crime de guerre.
Albert Londres a écrit :
« Notre métier n’est ni de faire plaisir ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie ». Cette plaie, c’est le mensonge qui contamine la réalité de l’Histoire. Ce livre permet de ne pas oublier que la guerre est une infâme ignominie, hier comme aujourd’hui. Il décortique un angle mort oublié par les historiens locaux : l’exécution sommaire de prisonniers de guerre allemands.