L’économie, fonction importante de l’homme en société, trouve son point d’appui dans le travail servi par le capital. Elle est dite sociale lorsqu’elle vise à satisfaire les nécessités de chacun des membres de la société. L’économie sociale devient morale quand, pour satisfaire aux exigences du bien commun, elle se pétrit de justice ; la charité chrétienne la relaye pour répondre aux détresses particulières. Ainsi respectueuse de la dignité des hommes et de leur travail, l’économie – production, marché, consommation – se trouve mise au service de chacun des hommes. Sans oublier qu’elle ne saurait à elle seule être expression de sublime civilisation. C’est dans la doctrine catholique que l’auteur cherche la définition du bien commun, de la destination universelle des biens, du rapport entre justes prix, salaire et bénéfice, de la solidarité professionnelle, de l’État et de la subsidiarité des pouvoirs, de la justice sociale… tout en redisant que ladite doctrine ne constitue ni une théorie, ni une idéologie. Des origines aux temps actuels (1re et 2e parties), sont analysés les écrits des apôtres, des saints et des papes. La 3e partie en esquisse une synthèse thématique. Le post-scriptum fait référence aux mêmes enseignements doctrinaux pour commenter l’actuelle crise financière et économique.
Sources morales, ruptures historiques
(2017)