Les Nouvelles-Hébrides représentent un chapitre oublié du colonialisme européen. Pourtant, entre 1906 et 1980, ce petit archipel d’environ quatre-vingts îles a été gouverné conjointement par la France et la Grande-Bretagne. L’ouvrage se concentre sur la période de 1945 à 1980 tout en fournissant un contexte historique replaçant les événements dans la période précédant la Seconde Guerre mondiale.
Aux Nouvelles-Hébrides, les Français et les Britanniques ont dû prendre en considération les aspirations et les besoins du peuple néo-hébridais, de plus en plus politiquement actif en raison de la question foncière et de l’aliénation des terres. Le lien entre l’éducation et la participation croissante des Néo-Hébridais dans la vie politique de la colonie est également exploré. Dès le début des années 1970, la vie politique aux Nouvelles-Hébrides a revêtu les caractéristiques d’une démocratie moderne : partis politiques, campagnes électorales et élections. L’ouvrage éclaire le rôle et la place de la France et de la Grande-Bretagne sur la scène politique émergente aux Nouvelles-Hébrides.
Plusieurs territoires dans le Pacifique ayant accédé à l’indépendance, les Nouvelles-Hébrides étaient vouées au même sort ; mais les positions divergentes de la France et de la Grande-Bretagne ont fait que l’indépendance n’a pas été obtenue dans la paix, mais plutôt dans le sang.