Les mégalopoles d’Asie orientale, dopées par le dynamisme de leurs économies, ne cessent de fasciner par leur gigantisme : le Grand Tokyo, avec plus de 35 millions d’âmes. La Région Capitale de Séoul, regroupant 241 millions d’habitants, soit presque la moitié de la population nationale. En Chine émergent des agglomérations frôlant les 10 millions d’habitants. Les défis posés par ce gigantisme sont multiples bien connus ; mais une dimension de la ville reste peu connue et peu étudiée : la question funéraire. Personne ne nous dit en effet ce qu’il advient des morts dans ces agglomérations déca-millionnaires. La place qu’occupent les morts dépend des pratiques funéraires propres à chaque pays, à chaque localité. Les réponses apportées de nos jours, notamment au manque de place dans les mégalopoles, entraînent des changements importants des habitudes et des rituels liés à la mort.